Kick Ass le Bad Ass !

        
          Au lieu d'une petite réflexion sur nos amis en collants, cet article se concentre cette fois sur un ados comme les autres, pas comme les autres: Dave Lizewski.

      Plutôt admirateur de l'archétype du Super-Héros que lecteur hardcore de comics, j'étais passé à côté de cette superbe œuvre que l'on doit à Mark Millar et John Romita Jr. Dans une tentative de rectifier le tire sur ma connaissance quelque peu défectueuse des comics (bien qu'étant plus que familier avec de nombreux personnages et leurs histoires), je me procure depuis peu quelques albums et graphic-novels qui attirent mon attention.
Et c'est en lorgnant sur les étagères de comics d'un grand magasin que je suis tombé sur les deux albums qui constituent Kick-Ass premier du nom. Bien sûr j'avais d'abord été un des très nombreux spectateurs du film de Matthew Vaughn que j'avais grandement apprécié.
Mais quelle surprise lorsque je découvre la fameuse œuvre originale ! Quel style narratif et visuel, et surtout quelles balls d'assumer un récit pareil ! Dès les premières pages centrées sur l'arménien au mental défectueux, le style est là. Le constat de Dave en "voix-off" sur le fait que personne n'ai jamais tenté de devenir un super héros malgré l'effervescence médiatique qu'on leur porte est tellement juste. Et c'est là que Kick-Ass prend toute son ampleur, en faisant évoluer son personnage principal dans le monde réel, en faisant de Dave l'adolescent rêveur de tous les jours. Quelle difficulté de ne pas s'identifier immédiatement au personnage. Si en plus comme moi vous êtes blond et que vous regardez effectivement Heroes et Scrubs ;)  

Le dessin quant à lui est une oeuvre à lui seul. Sa violence n'a d'égal que ça richesse en couleurs et chaque case est un véritable plaisir à regarder, principalement les séquences violentes où Romita Jr livre une superbe prestation. Les cases en contre jour sont sublimes et les gros plans ont été particulièrement soignés.


Et comment passer à côté des noms des différents personnages, tellement originaux. Pas un seul man ou boy mais de vrais noms bad ass ! Hit Girl, Big Daddy, Kick Ass, Red Mist ...

En tant que mauvais critique, ma description de cette œuvre est un peu floue et mes mots quelque peu pauvres et vagues, mais l'admiration et le plaisir sont là !
Aux rares lecteurs qui auraient vu le film sans lire le comics, je le recommande à tout prix.




Q


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire